La
Transgascogne était la dernière
course de la saison « Atlantique » avant la Mini-Transat dont le
départ sera donné le 13 octobre à Douarnenez... dans 2 mois déjà. Nos deux manches gagnantes et une belle victoire sont de bon augure !
La Transgascogne peut se disputer en solo ou en double. Nous avons choisi de courir en double avec Jean-Paul Vaur, le copropriétaire. L’idée
principale était de pouvoir naviguer sur un bateau chargé comme il le sera lors
de la Transat. Entre le matériel et l’eau du bord, un Mini configuré Mini-
Transat est de l’ordre de 100 à 120 kg plus lourd. Les sensations de barre et
surtout les plages d’utilisation des voiles ne sont plus du tout les mêmes que
sur les autres courses.
Au
final, sur cette épreuve, nous avons eu toutes les conditions que je pourrai
rencontrer lors de la Mini-Transat : du petit temps au près et vent de
travers, de la brise au près et au portant (jusqu’à 28 nœuds le dernier jour)
et du vent arrière dans des conditions moyennes (10-15 nœuds de vent).
Cette
course nous a également permis de valider le nouveau spi maxi ainsi que le
nouveau génois et de nous rassurer sur le potentiel du bateau. Notre très belle
première place (victoire sur les deux étapes) et surtout le fait d’avoir joué
avec les meilleurs « solistes » lors de l’étape retour sont
prometteurs pour LA course qui arrive.
Dès
la remise des prix de la Transgascogne, le bateau est rentré au chantier à
Lorient pour une préparation poussée en vue de la Mini-Transat. Il faut faire
un check complet pour être certain que le matériel tiendra le coup. On tire
tellement sur le bateau (encore 60 milles parcourus en 5h30 à la fin de la
dernière étape) qu’il faut tout vérifier régulièrement.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire